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HISTORIQUE

LE CHÂTEAU

Dominant le Rhône, Aramon bénéficie d’une situation exceptionnelle dans une région particulièrement touristique, entre Avignon et Tarascon.

Le château domine le vieux bourg d’Aramon et le Rhône à 11 km au sud-ouest d’Avignon.

Selon la tradition, le site d’Aramon remonte à la plus haute antiquité. Il en fut déjà question dans les auteurs romains. L’origine du nom : Ara Ammonis (Autel d’Ammon) ou Ara Montis (Autel de la Montagne) évoque les cultes païens pratiqués sur le sommet de la colline surplombant le village.

 

 

Le château fut construit autour d’un donjon massif datant du XIIIème siècle sous Philippe Le Bel et faisait partie de la défense du village alors entouré de remparts dont on aperçoit encore quelques traces. Le village était à cette époque bordé par le Rhône.

En 1464, Le château se composait d’une maison et d’une tour.

Aujourd’hui seule la tour demeure : vaste carré surmonté de créneaux et d’une tourelle, qui domine au loin le pays.

La maison quant à elle a disparu, on en aperçoit quelques vestiges : à l’est quelques arceaux ayant fait partie de la cour d’honneur et quelques soubassements qui donnent aux terrasses actuelles un caractère romantique.

 

Une partie au nord, à l’abri des remparts, fut remise au goût du jour au XVIIIè siècle dans un style très pur par l’architecte sculpteur Bondon.

C’est dans cette partie que l’on peut admirer une suite de salons bien proportionnés donnant sur une chambre ornée de remarquables gypseries. Au même moment, pour donner au château un aspect uniforme vu du Rhône qui était la grande route d’alors, on fait plaquer sur la face sud du donjon une façade d’aspect identique à celle de l’aile nord.

 

La Révolution causa de gros dégâts au château qui fut pillé et fortement endommagé. Il fallut attendre longtemps avant que ne puissent être entrepris les travaux de restauration.

Enfin, au milieu du XIXè siècle le château adopte son aspect actuel par la construction du grand vestibule reliant l’aile nord au donjon sur l’emplacement d’une ancienne cour d’honneur. Sa réalisation fut confiée par Paul d’Aramon (Fils de Camille) à Monsieur de la Morandière, architecte, qui lui donna un style moyenâgeux avec ses arcades gothiques, ses piliers à chapiteaux et sa galerie à rampe de bois ouvragée. 

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